Ne jetons plus les produits cosmétiques dont nous ne nous servons plus : leur contenant peut être parfaitement recyclé. Vérifions aussi les dates de péremption : ces produits ont été élaborés à partir d’actifs chimiques classés dangereux. Pour cela, le tri s’impose. Cet article est un petit guide pour l’apprenti écolo qui aime non seulement se chouchouter mais aussi prendre soin de l’environnement.
Challenge zéro déchet chez soi
Aujourd’hui, il est impossible d’ignorer les problèmes environnementaux liés aux activités humaines sur notre planète. Les dépôts sauvages sont les plus courants : déchets plastiques et industriels jetés dans la nature et sur la voie publique. Toutefois, nous n’en parlons peut-être pas assez souvent mais les déchets issus de notre foyer sont également problématiques. Pour ce faire, il est primordial de conscientiser les membres de la famille à opter pour le concept « zéro déchet ».
Recyclage du plastique : la machine artisanale serait-elle née ?
Le plastique se recycle ! Ne polluons plus notre planète, soyons écoresponsables et agissons pour notre propre bien-être. Pourquoi pas en recyclant nous-même nos propres déchets plastiques ? La machine artisanale, dite open-source et destinée à les revaloriser vient de faire son apparition. Nous pouvons nous-mêmes la monter pour du recyclage fait maison.
Recyclage de médicaments : revaloriser ces déchets toxiques potentiellement dangereux
Le recyclage de médicaments non utilisés ou MNU rejoint aujourd’hui le processus de revalorisation des déchets. Des recherches innovantes ont mis à la lumière les avantages très profitables issus de la transformation de ces déchets chimiques. Ce, toujours dans le but de protéger notre environnement et de répondre autrement aux besoins en matière d’énergie durable. Que ce soit pour notre société actuelle que pour celle de la génération future.
Recyclage du plastique : un pas pour l’environnement
Le plastique qui est l’une des matières les plus polluantes du monde est la principale source de la dégradation de l’environnement ainsi que des ravages sur les ressources naturelles mondiales. L’Île Maurice n’échappe pas à ce fléau causé par les déchets en plastique. Malgré les efforts déployés surtout par les acteurs environnementaux, la gravité de la situation se reflète encore dans certaines zones et dépotoirs d’ordures. De grandes quantités de matières plastiques, que ce soit des PET (Polyéthylène Téréphtalate) ou encore des PEHD (Polyéthylène Haute Densité) sont jetées ou déposées par les consommateurs.
Nos matières plastiques ré-utilisées
Souvent, redonner vie aux déchets en plastique est un concept qui reste méconnu du grand public. La valorisation de ces déchets est tout à fait possible grâce au recyclage du plastique. WeCycle par exemple a apporté des initiatives considérables par rapport à la collecte de déchets afin de favoriser l’activité de recyclage.
En effet, le recyclage du plastique constitue une aubaine non seulement pour l’environnement mais également pour le quotidien. Il contribue à une meilleure gestion des déchets plastiques à travers l’implication de chacun. Car la première étape d’un recyclage, c’est le tri effectué par le consommateur. Et c’est par la suite que les matières plastiques sont récoltées et emmenées à l’usine pour subir les étapes de transformation. Dans le cas des PET, faisant référence aux bouteilles en plastique transparentes, ils peuvent être transformés en nouvelles bouteilles, en matières textiles ou encore en fibre de tapis. Notons également que ce sont des plastiques résistants mais très légers, ce qui est idéal à transformer. Le PEHD quant à lui regroupe les matières plastiques à aspect opaques comme les bouteilles de lait, les jerricans et bidons … Ce sont là des plastiques à densité supérieure au PET. Ainsi, ils sont généralement transformés en produit de nature plus consistante, tels que les chaises, les tables, les tuyaux, les différents bacs etc.
Les étapes du recyclage du plastique
Le PET et le PEHD subissent plus ou moins un même processus de recyclage. Ils doivent tous deux passer par le tamis, la transformation en paillette et enfin le modelage.
– Le tamis, une étape obligatoire : c’est durant cette étape que le plastique est séparé par densité, c’est à dire faire en sorte que le plastique à densité inférieure soit séparé de celui à densité supérieure. Le tamis se débarrasse également des objets collés à la paroi ou coincés à l’intérieur de la bouteille.
– Après nettoyage, le plastique brut est pressé et broyé et chauffé à une température élevée pour être transformé en paillettes qui seront séparées et nettoyées en fonction de leur densité.
– C’est seulement après cette étape que le plastique est converti en des produits semblables ou complètement différents.
Le recyclage est une activité qui aide à la protection et à la préservation de l’environnement en faisant en sorte que le plastique ne s’accumule au fond des eaux, dans la nature et dans les lieux publics. Car notons que le plastique est une matière qui met une centaine d’années à se décomposer à cause de ses propriétés non biodégradables. Il est donc important de souligner que le recyclage du plastique contribue à faire baisser le taux d’exploitation des ressources naturelles. Il aide également à une meilleure contribution économique à travers la création d’emplois et la gestion écologique. Ceci pour dire que tout le monde est concerné par ce fait et devrait être conscient de l’importance du recyclage, en commençant par l’individu, les entreprises, les hôtels … Pour ce faire, des mesures d’accompagnement relatives aux activités de recyclage s’imposent : sensibiliser les consommateurs afin de les inciter à participer à cette action bénéfique. Et ainsi faire en sorte d’avoir une communauté propre, un environnement sain, loin des nocivités apportées par le plastique.
Valorisation des déchets verts : les différentes solutions
Les déchets verts ou déchets végétaux sont des sources inépuisables de micro-organismes, d’oligo-éléments, de nutriments ainsi que de nombreuses matières organiques. Leur valorisation est donc extrêmement profitable : nous allons découvrir pourquoi et de quelle manière, à travers les différentes solutions qui suivent.
Intégrer l’économie circulaire : consommer moins et recycler plus

Consommer moins, recycler plus
Le développement de l’économie circulaire est incontournable avec l’accroissement de la population mondiale et l’importance des besoins qui en émanent. L’économie circulaire établit son champ d’action sur plusieurs axes. Entre autres, privilégier le recyclage et amoindrir l’impact de l’économie linéaire.
Rappel sur l’économie linéaire : qu’est-ce que c’est ?
L’économie linéaire incite la génération actuelle à davantage consommer et ce, en encourageant indirectement l’achat de produits d’une durée de vie réduite. Pour les constructeurs de ces produits à courte durée de vie, l’objectif est d’augmenter les besoins du consommateur, et par conséquent, les ventes. Celui-ci se débarrasse alors rapidement de l’appareil pour s’en procurer un neuf. Conséquences : gaspillage des matières premières, émission de déchets de manière excessive.
D’où la mise en place du concept de l’économie circulaire qui invite à adopter des comportements écoresponsables. Cela, non seulement par les consommateurs, mais aussi par les producteurs qui sont les principaux exploitants de nos ressources naturelles.
L’économie circulaire : les axes d’intervention
L’économie circulaire se différencie de l’économie linéaire décrite plus haut par son concept qui repose sur plusieurs axes d’intervention.
Limiter les besoins du consommateur
En instaurant l’économie circulaire, le cycle de vie d’un produit est rallongé. S’il s’agit d’un appareil par exemple, celui-ci sera réparé avant qu’il ne soit définitivement décrété hors-service. Des pièces de rechange adaptées et de qualité seront alors proposées sur le marché.
Privilégier la valorisation des déchets
Arrivé en fin de vie définitive, le produit sera récupéré après un processus de tri des éléments réutilisables. Objectif : fabriquer de nouveaux produits à partir des matières recueillies. On parle alors de valorisation des déchets. Tout déchet peut être recyclé : emballage, contenant, appareil, matière végétale, produit chimique.
Réaliser des économies sur le coût de la chaîne de production
Avant d’être commercialisé, le produit non recyclé fait l’objet de l’extraction de matières premières depuis la source, telle que le sol et la végétation. Ce qui engendre un coût : celui de l’extraction proprement dire, du transport, du traitement et de la production. Le traitement fait appel à d’autres ressources, dont principalement l’eau, ainsi qu’une quantité considérable d’énergie. En optant pour la valorisation les déchets, ces coûts seront réduits et l’impact environnemental diminué.
Étendre son champ d’action sur tous les secteurs d’activité
L’économie circulaire trouve sa place dans tous les secteurs d’activité.
Pour le secteur industriel, les branches les plus concernées sont le secteur automobile et celui des BTP. Polluer moins en roulant à bord d’une voiture propre, telle est la mesure prise à l’endroit des usagers de la route. Côté habitat, les ménages sont appelés à basculer progressivement vers la transition énergétique. Le tout est de limiter la production de gaz à effet de serre dans l’environnement.
Le secteur de l’industrie pharmaceutique participe aussi à l’économie verte. Boîtes de médicaments, contenants en verre et en plastique font aussi l’objet de recyclage. Les comprimés périmés sont ramenés en pharmacie. L’ensemble de ces déchets sera revalorisé à son tour dans le but de produire de l’énergie. Ce, par le processus d’incinération à haute température pour les transformer en électricité et en vapeur.
Dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration, les actions concernent la limitation du gaspillage alimentaire. En ce qui concerne le secteur agricole, les déchets verts et ceux issus de l’élevage sont recyclés en compost.
Du côté du secteur tertiaire, les déchets de papier, de carton et de plastique, seront recueillis par les professionnels du recyclage. En savoir plus avec WeCycle Île Maurice. Les appareils électriques et électroniques (ordinateurs, écrans, imprimantes, photocopieuses, appareils électroménagers) sont également recyclables.
Surveiller la portée de la croissance verte
L’équilibre de la croissance verte doit être constamment surveillée par rapport à l’explosion démographique et aux besoins générés. Les ressources de notre planète sont en effet limitées : il est donc important de savoir faire un suivi efficace et sur le long terme de leur gestion et de leur préservation. Les ressources les plus menacées sont notamment celles de l’hydrocarbure, les eaux et les forêts.
Pour conclure, n’oublions pas non plus que l’économie verte est génératrice de nombreux emplois, et qu’elle permet aux entreprises vertes de se tourner vers de nouveaux marchés, ceux de l’innovation.
L’intérêt de recycler intelligemment le papier et le carton en 3 points-clés

Le papier et le carton prêts à être recyclés chez WeCycle.
Recycler est aujourd’hui au cœur de l’actualité et de la transition écologique. De nombreux agents polluants fragilisent notre écosystème et augmentent l’effet de serre responsable du réchauffement climatique. Les polluants les plus pointés du doigt sont entre autres le plastique, le papier et le carton, ainsi que le verre. Ceux-ci sont émis au quotidien par les ménages, les entreprises, la presse écrite, le secteur hôtelier, les hôpitaux. En ce qui concerne le papier et le carton en particulier, pourquoi les recycler ? Les 3 points-clés dans cet article.
Créer plus d’emplois : les métiers verts
Le recyclage est à l’origine de la création d’emplois et de métiers verts, puisqu’il s’agit désormais d’une activité à part entière. De nombreux postes voient le jour dans ces nouvelles industries vertes. Parmi les travailleurs les plus sollicités :
– les agents de collecte et de tri : ils récupèrent papiers et cartons depuis leur lieu d’émission. Ceux-ci font ensuite l’objet d’un tri règlementé, étape essentielle dans la préparation au recyclage.
– les ouvriers intervenant dans le recyclage proprement dit. Le processus inclut la récupération de la fibre de cellulose destinée à la production de la pâte à papier. Puis le traitement, et enfin la transformation en nouveaux produits finis.
– les transporteurs acheminant les produits finis vers les distributeurs et les consommateurs.
– les techniciens de haut niveau et les ingénieurs de l’innovation. Ils étudient les différentes opportunités d’introduire le papier et le carton recyclés dans le système de la valorisation énergétique. C’est-à-dire la production d’énergie propre, exploitable et renouvelable. C’est le cas avec le plastique par exemple, pour faire carburer des moteurs d’engins ou produire du bitume.
Produire le papier et le carton à moindre coût
Le processus de fabrication à partir de matières premières extraites à la source génère des coûts onéreux. Ce qui n’est pas le cas en recyclant, les produits finis étant obtenus à moindre coût. La fabrication du papier et du carton non recyclé en effet fait intervenir une longue chaîne de production, depuis l’abattement des arbres jusqu’à obtention du produit fini. En optant pour le recyclage, cette chaîne de production se raccourcit. Sont déduits des coûts ceux afférents à l’abattement et à l’acheminement du bois coupé jusqu’à l’usine. Autres avantages : moins d’énergie et moins de volume d’eau sollicité. L’usine de recyclage émet également moins de déchets chimiques que celle qui fabrique le papier et le carton à la source.
Acheter des produits finis recyclés est par conséquent plus économique. Nous retrouvons ces produits dans notre quotidien : papier-toilette, essuie-tout, carton, bloc-notes et rame de papier de bureau entre autres.
Sauvegarder les forêts, préserver l’environnement et privilégier l’économie verte
Comme nous l’avons vu plus haut, la fabrication du papier nécessite l’extraction de fibres de cellulose contenues dans l’arbre. En optant pour le recyclage, nous épargnons des milliers d’hectares de forêts et cessons d’être à l’origine de la déforestation. Nous limitons également la pollution de l’environnement en nous abstenant de laisser nos déchets à l’abandon. L’économie verte est privilégiée : nous participons à la mise en place du développement durable, de la croissance verte ainsi que de la création d’éco-activités.
L’Île Maurice n’est pas en reste quant à son intégration dans l’économie verte. Nous pouvons devenir acteurs de la création de ces emplois verts et préserver la qualité de l’environnement de l’île. Ou encore consommer des produits recyclés à moindre coût. Le papier et le carton dont nous ne servons plus sont récupérés par l’entreprise WeCycle. Celle-ci est localisée à Riche Terre.
Sac biodégradable ou sac recyclable : que choisir ?
L’utilisation du sac en plastique est désormais bannie pour une planète verte saine et durable. Pourtant, nous le retrouvons encore dans la plupart des commerces. Si toutefois nous devions impérativement nous en servir, pour quel sac opter : le biodégradable ou le recyclable ? Quelles sont les autres alternatives à l’utilisation de ces sacs à usage unique ?
Le processus de recyclage : les différents acteurs à Maurice

Un des acteurs du processus de recyclage à Maurice : WeCycle.
Le processus de recyclage fait intervenir plusieurs acteurs tout au long de la chaîne de revalorisation des déchets. En effet, le recyclage est aujourd’hui au cœur de l’actualité : il s’inscrit dans une démarche écologique responsable pour un développement durable. Quels sont les rôles respectifs de ces acteurs, et qui sont ceux qui opèrent à Maurice ?
Recyclage : qu’est-ce que c’est et que recycle-t-on ?
Le recyclage réutilise les déchets pour fabriquer de nouveaux produits redestinés à la consommation. Ceux-ci proviennent de diverses sources et résultent des activités humaines sur la planète. Les voici :
– les déchets ménagers : ce sont les vieux journaux et les emballages des produits que nous utilisons au quotidien. Ceux de nos produits alimentaires et cosmétiques en grande partie. Mais il y a aussi nos vieux appareils électriques (grille-pains, cafetières, fours micro-ondes, etc.).
– les déchets issus de l’activité industrielle, qui sont chimiques et toxiques. Ils sont émis par les laboratoires pharmaceutiques, les hôpitaux, mais aussi les diverses usines, manufactures et centrales.
– les déchets issus de l’activité tertiaire : ce sont ceux en papier (documents divers, contrats, factures). N’oublions pas non plus les appareils électroniques en fin de vie. Les plus courants sont les ordinateurs et leurs accessoires, les imprimantes, les photocopieuses.
– les déchets verts émanant de l’activité agricole : ils sont de type organique, issus des plantations, des serres, des espaces verts.
Notons qu’il existe différentes classes de déchets : les recyclables, les biodégradables et les non recyclables. Ces derniers ne pouvant être revalorisés, ils sont destinés à l’incinération ou à l’enfouissement. C’est pourquoi il est important que nous sachions trier nos déchets à la source. On parle alors d’écogestes, les comportements écoresponsables que nous nous devons d’adopter au quotidien.
Les collecteurs, les exportateurs, les recycleurs
Les collecteurs sont les premiers acteurs à entrer en jeu dans le processus de recyclage. Ils collectent les déchets à leur source, c’est-à-dire leur lieu d’émission.
Une fois les déchets collectés, les spécialistes se chargent du tri. Les éléments recyclables seront dépouillés de leurs accessoires non recyclables. Quelques exemples : la spirale du cahier, les trombones et le scotch sur les feuilles de papier. Pour les D3E ou déchets d’équipements électriques et électroniques, on parle plutôt de processus de démantèlement et de dépollution. Les écrans sont dépouillés des pièces telles que les verres au plomb et au baryum, la carte électronique, etc. L’encre des imprimantes est retirée, de même que les gaz des réfrigérateurs.
Ce n’est qu’une fois ces opérations exécutées que les déchets sont prêts à être revalorisés. Dans certains pays, de nombreux professionnels exportent ces déchets traités en vue d’être revalorisés. Ce sont les exportateurs. Il y a aussi ceux qui recyclent sur place : les recycleurs. En résumé, collecte, tri, traitement, exportation et transformation sont les principales étapes qui intègrent le processus de recyclage.
Qui sont ces acteurs à Maurice ?
Parmi les collecteurs, on citera Mission Verte et Green Ltd. Leur spécialité : la collecte du carton, du plastique, du papier et de l’aluminium. Green Ltd collecte tous ces types dedéchets, en plus du verre. Il en est de même pour Belle Verte Ltd, en plus des pneus usagés et des déchets en bois.
Plusieurs exportateurs entrant dans le processus du recyclage sont opérationnels à Maurice : WeCycle pour le papier, le plastique et le carton. BEM Recycling Ltd se spécialise en revanche dans l’exportation des D3E. Quant à Bioil Ltd, il exporte les huiles végétales usées en vue de leur traitement et de leur revalorisation.
En ce qui concerne les recycleurs, on mentionnera Philippe Polybags Manufacturer Ltd et Surfrider Co Ltd pour le plastique. Pallet World Ltd recycle le bois, tandis que le verre sera pris en main par Plankton Recycling Co-operative Society Ltd. Agreenergy Ltd est un professionnel du recyclage des néons, et Eco Fuel Ltd celui des huiles et des lubrifiants usés.
Infographie de Tania Berthelot résumant les acteurs du recyclage à Maurice